Ce n’est pas un insecte, le ver de terre fait partit de la famille des lumbricidés mais il est indispensable à nos sols. Sa présence au jardin indique que la qualité du sol est bonne, car le ver de terre ne se plait pas dans un milieu acide, sableux, aride, labouré ou nu. Le ver de terre est un véritable tube digestif. Il se nourrit de matières organiques, de végétaux en décomposition, de bactéries, de champignons et de protozoaires sans jamais s’attaquer aux cultures. En se nourrissant, ils recyclent les matières organiques. Ils labourent sans relâche, ils fertilisent et structurent les sols. En creusant des galeries, ils permettent une meilleure pénétration des eaux de pluie dans les sols. Les excréments des vers de terre aussi appelées les « turricules » participent à l’enrichissement des sols et à sa fertilisation. Ils sont riches en magnésium, en azote, en phosphore, en calcium et en potassium. Ce petit architecte de nos sols est indispensable à nos écosystèmes et à la bonne santé du sol. 

Elle joue un rôle primordial dans la reproduction des plantes. C’est un pollinisateur qui récolte le nectar et le pollen des fleurs. Elle transporte ce dernier d'une plante à l'autre, ce qui la rend responsable de la production des graines pour une grande partie des plantes terrestres. Sans abeilles, on n’aurait bien peu de plantes, et bien peu de fruits. 

La coccinelle est l’insecte que vous devez inviter dans votre jardin, car elle se nourrit essentiellement de pucerons. Elle est donc une alternative naturelle aux insecticides. 

Cette source de protéines lui est indispensable pour grandir. Une larve peut manger 80 pucerons par jour, une coccinelle 100 pucerons par jours. Si les pucerons viennent à manquer, elle se nourrira de cochenilles, de thrips et d’aleurodes qui sont d’autres petites bêtes qui peuvent s’avérer nuisibles aux plantes en trop grande quantité. 

Les larves de la guêpe présentent un intérêt important au jardin. En effet, leur appétit vorace nécessite d’importantes quantités de proies en tout genre : mouches, chenilles, pucerons, etc. Il s’agit donc de parfaits auxiliaires de protection pour vos plantes et vos cultures potagères.

L’avantage principal des carabes est incontestablement leur faim insatiable qui permet de contrôler efficacement les populations de parasites et de ravageurs dans nos jardins. Ils sont également d’excellent prédateurs contre les limaces et les escargots.

Tout comme le ver de terre, le cloporte est essentiel à la bonne santé de la terre de votre potager ou de votre jardin. En décomposant la matière organique morte, il la rend de nouveau disponible pour les plantes et contribue ainsi au bon équilibre écologique du sol. Il convient donc de le protéger.

Le bourdon comme l’abeille est un pollinisateur. Couplées à sa longue langue, ces caractéristiques physiques lui permettent de butiner des fleurs difficiles d’accès pour les abeilles : fleurs de pois, de haricots, de tomates, d’aubergines ou encore de poivron. L’autre intérêt du bourdon au jardin est de pouvoir être actif lorsque les autres pollinisateurs sont en dormance. En effet, son épaisse fourrure le protège du froid ce qui lui permet de commencer à butiner très tôt au printemps ou dans la journée. De plus, le bourdon est souvent le premier à pouvoir ressortir pour récolter le pollen après une pluie ou un temps rafraichi. 

Les adultes se nourrissant entre autres de nectar et de pollen, on peut aussi classer cet insecte dans la catégorie des pollinisateurs, alliés indiscutables dans un jardin. Les larves de chrysopes, quant à elles, consomment de nombreux ravageurs et parasites.

L’avantage principal du staphylin est sa capacité à réguler les populations de parasites et ravageurs du jardin tels que les limaces, les escargots, les vers gris, les chenilles, et bien d’autres encore. Les plus petites espèces de Staphylinidaes sont détritivores et ont un rôle essentiel dans la dégradation de la matière organique dans le sol.

La sauterelle verte est un insecte carnivore. Son régime alimentaire est principalement composé d’autres insectes comme les mouches, les pucerons, les chenilles et même le doryphore américain dont elle peut dévorer les larves. La faible population de la sauterelle verte ne lui permet pas d’endiguer ou de contrôler une pullulation de nuisibles mais elle fait une excellente alliée d’appoint pour d’autres auxiliaires à l’appétit vorace comme la chrysope, le carabe, la coccinelle ou encore le staphylin.

Une des grandes particularités du syrphe est sa capacité à effectuer un vol stationnaire grâce à la rapidité de ses battements d’aile (120 par seconde). Formidables pollinisateurs à l’apparence d’une mouche et aux couleurs de la guêpe qui ont leur place au potager ou au verger. Il existe en effet de nombreuses espèces zoophages (environ 250) qui se nourrissent de pucerons.

Il se nourrit des parties de végétaux en début de décomposition, abîmés ou très mûrs. Son intérêt est alors de dégrader la matière organique (détritivore) afin de la rendre à nouveau disponible pour les plantes. C’est un cycle vertueux que cet insecte reproduit également dans nos composteurs. En ce qui concerne son aspect carnivore, le pince-oreille s’attaque aux pucerons, aux mouches, aux larves d’insectes, aux acariens, aux thrips et peut même aller jusqu’au cannibalisme. Ses proies peuvent être vivantes ou mortes et, là aussi, il permet de recycler la matière organique tout en permettant de contrôler les populations de parasites et ravageurs en tout genre.

Le papillon fait partie des insectes pollinisateurs et qui joue donc un rôle essentiel dans nos jardins. Lorsque la pollinisation est assurée par des papillons aux mœurs diurnes, on parle de psychrophile. L'avantage pour les végétaux de jeter leur dévolu sur les papillons pour transporter leur pollen est qu'il existe des espèces actives le jour, et d'autres la nuit, les hétérocères. Ce type de pollinisation est nommé phalaenophilie. 

Insecte puissant et mythique, la libellule fait partie des plus insectes les plus vieux du monde. 

Grâce à la structure légère et effilée de leur corps, leurs quatre ailes puissantes et leurs anneaux, elles peuvent atteindre une vitesse élevée. Une libellule peut voler des heures en continu à une vitesse constante de 60 km/h. De plus, elles peuvent voler rapidement sans avoir besoin d’une impulsion extérieure.

Les libellules sont des carnassières particulièrement efficaces à la chasse. Ceci est certainement dû à une pratique de plusieurs centaines de millions d’années, et c’est particulièrement vrai en ce qui concerne les mouches de toutes espèces, mais aussi les moustiques et les taons. 

La taille d’une partie des espèces de libellules et l’énergie déployée autant pour voler que pour se reproduire fait que leurs besoins alimentaires sont conséquents et font donc d’elles de voraces aides. Ce n’est pas pour rien qu’installer des mares naturelles devient aussi efficace autant pour le particulier que pour les maraîchers.